Vous connaissez Alela ? Tant mieux, car Alela Diane & Wild Divine, son troisième effort, ne nous apprend rien sur la belle Californienne. "It's hard to help yourself when you don't know where to begin", explique-t-elle sur l'ouverture de l'album. En tout cas, Alela sait où elle va : exactement là où elle en était restée sur son précédent opus. Du surplace ?
Presque. Pas loin.
La voix perchée, saillante et vernie, est reconnaissable entre mille. L'interprète porte son
organe de façon élégiaque et humble, très roots, donnant aux morceaux toute leur consistance. Peu d'entre elles peuvent se targuer de l'utiliser de manière si sobre et voluptueuse. Mais cela pêche quelque peu du côté des arrangements. L'omnipotente guitare sèche ne parvient pas à élever le talent de Diane, et a tendance à ternir les morceaux. Notons toutefois la présence d'une guitare électrique et d'un accordéon timide mais étincelant du plus bel effet sur Long Way Down. Alela soigne son introduction et sa conclusion, comme sur The Pirate's Gospel, mais rien n'y fait : on s'ennuie ferme. Alela Diane & Wild Divine peut se résumer ainsi : cohérent, plaisant, mais chiant à la longue. Ecouter Alela, c'est comme rendre visite à sa grand mère maternelle pas vue depuis longtemps : un plaisir éternel dont on espère qu'il cesse, rapidement. Allez là, on y va.
5/10
C'est un peu ça effectivement. Très bonne conclusion, un peu d'humour ça fait jamais de mal.
RépondreSupprimerPersonnellement, plus que m'ennuyé, cet album m'a surtout énormément déçu.
Sur cet album elle prend un chemin popish-galm' qui ne lui va pas du tout, un genre de produit manufacturé bien emballé, mais ça n'a plus aucun goût, c'est fadasse.
Pas que leur musicien jouent mal, mais c'est carré c'est plat.
En louant les services d'un producteur, chose qu'elle n'avait pas faite jusqu'ici, elle a peut etre perdu quelque chose qui la rendait si différente des autres...