dimanche 16 janvier 2011

Between me & God there is Thom Yorke

Je demande souvent aux Jehovas que je (ou qui me) croise "Mais ca fait quoi de rencontrer Dieu bordel ? Il a une page Facebook, vous trouvez pas qu'il est devenu assez casual ce mortel serieux ?"

En general cela suffit pour les faire deguerpir. Parfois non. J'insiste : "Jure sur le Coran que tu l'as vu, que t'as mouille quand il a prononce ton prenom ou que t'as pas appele ton fils Joseph Cohen ?"

Dieu existe parce que "Dieu est mort", clamait Nietzsche. Ce slogan est devenu le credo de l'atheiste so branche qui a lu Zarathoustra sans avoir jamais ecoute de Wagner le nazi (sic). Friedrich doit s'en retourner dans sa tombe en cendres. Clamer que Dieu est mort revient a affirmer son existence pure, son entite et son inanite. Tout cela en trois mots. Pourquoi lire la Bible, franchement ?

Affirmer que quelque chose existe, c'est le reduire a neant. Dieu existe autant voire plus que votre gueule de bois diurne neurastheniquement imbittable. Elle disparait, revient. Le tabac occupe l'esprit, l'alcool le detruit et le jeu le pervertit. Dieu est semblable a un iPhone : il suscite des passions ineffables, lobotomise l'homme tout en lui donnant un sens.  Mangez la pomme avec l'Adam, bon sang !

Croire en Dieu est une chance, un desespoir positif. Je crois en Dieu, je l'ai vu de mes yeux jeudi 13 janvier 2011, Vigo Street, London. En ecrivant ca, j'espere que mon blog ne deviendra pas un site de campagne pour la beatification de JP2, qui deviendrait derechef JP2.0. Oh God, c'est deja fait, ouf !

Croiser Dieu, son idole, est tout ce qu'il y a de plus vain. Thom Yorke m'a parle, fait un dessin et refuse une photo. En suis-je transforme ? Pas vraiment. Mais, cet instant m'aura au moins fait croire en l'espoir et a la pensee ultrapuissante qu'est : Dieu est comme toi et moi, il chie, parle, respire (dans cet ordre la) et pourtant, comme toi & moi, son existence rend l'enfer quotidien vivable. Concevable. Thom Yorke grace a son art, chacun se demerde hein. Mais la vie existe, bien qu'elle soit souvent une rose fanee oubliee aux fond du jardin. Nous sommes tous une rose fanee qui un jour ou l'autre, a eclos et mourra.

Nous sommes morts, alors, vivons ivres morts.












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